Qu’est ce qu’un ÉCRIVAIN PUBLIC ?
Des scribes de l’Égypte de l’Antiquité aux clercs du Moyen Âge, les besoins en “hommes d’écriture” se font ressentir avec l’essor des échanges commerciaux dans un premier temps, puis avec l’organisation des structures administratives ensuite.
À l’origine, si l’écriture permet de constituer des listes et de tenir des comptes, le scribe peut être considéré comme la première forme du métier d’écrivain public.
Du moyen âge au XIXe siècle, la notion de service s’installe et le métier gagne ses lettres de noblesse. L’accroissement de la population, le développement des villes, l’apparition de la bourgeoisie, l’essor du commerce et les débuts de l’administration rendent l’écriture indispensable, alors même que la majorité de la population demeure illettrée.
Tout ce qui ne concerne pas le droit peut être confié au professionnel de l’écriture : lire et rédiger les contrats et les chartes, établir les titres de propriété, envoyer les courriers, réaliser les inventaires…. C’est l’âge d’or des écrivains public.
La définition d’une « personne qui écrit pour ceux qui ne savent pas écrire » apparaît dans les dictionnaires de la langue française en 1835, où le sens latin de scribe ou copiste du terme écrivain est alors repris pour former la locution « écrivain public »
Aujourd’hui l’écrivain public apporte son aide à tous ceux qui ne se sentent pas capables de rédiger textes et courriers. Il effectue la rédaction, la réécriture et la correction de documents écrits tout en veillant aux consignes et aux intentions de ses clients. Il peut être aussi conseiller en écriture. Courriers de tous types, CV, testaments, réécritures, coaching, ateliers d’écriture, formulaires et dossiers, mémoires, constituent son travail quotidien.